La consommation locale est d’un grand bénéfice non seulement pour les bénéfices sur la santé, les produits frais sont meilleurs, mais aussi parce que c’est économique et écologique. Bien que le climat ne soit pas toujours favorable à toutes cultures en matière de production biologique, il y a des légumes de saison certainement produits proches de chez vous qui vont vous faciliter la vie et nous permettent de manger sain. Nous vous proposons de suivre ces quelques conseils pour améliorer votre alimentation en ne consommant que des produits issus de la récolte.
Comment manger local ?
Manger local de nos jours est surtout une question de volonté. En plus de me faire faire des économies, cela me permet de gagner du temps et de soutenir des producteurs proches de chez mou. Toutefois, changer sa gastronomie ne se fait pas de façon radicale. Avant de me lancer, j’ai essayé d’en savoir plus sur tous les aliments de saison et sur les spécialités locales de ma région pour cuisiner avec les plantes aromatiques que je fais pousser. J’ai alors pu savoir dans quoi je m’embarquais et où aller pour trouver des produits locaux.
En ce qui me concerne, j’ai commencé par sillonner les marchés proposant des produits issus de l’agriculture biologique à proximité de chez moi avant de me lancer à l’assaut de la cueillette. Cela m’a permis de connaitre des producteurs locaux et me familiariser avec les agriculteurs et leurs productions de fruits et de légumes tout en achetant à un prix très intéressant. J’ai rapidement pu sentir la différence avec des fruits et légumes de supermarchés.
Comme toujours, il est important de se renseigner car sur les marchés vous trouverez des produits importés et qui sont en conséquences moins sains car ils peuvent contenir des pesticides, additifs et autres conservateurs nocifs. Prenez le temps de regarder les étiquettes et si vous avez des questions n’hésitez pas à les poser au marchand. Toutefois, je confirme qu’il y a de nombreux avantages à être dans ce mouvement : soutenir les producteurs, profiter d’une terre agricole et avoir des bénéfices sur sa santé.
Le but n’est pas de vous faire changer votre alimentation, seulement de l’améliorer en consommant pas moins, mais mieux, privilégier la qualité à la quantité. Je me suis rendue compte également que mes fruits et légumes tenaient mieux dans le temps, j’ai ainsi réduit mes déchets.
S’il vous est difficile de vous rendre au marché ou de trouver des producteurs locaux, il existe des alternatives comme le site Epicery.
Quelle est la différence entre manger local et circuit court ?
Manger local implique une consommation à faible bilan carbone. En d’autres termes, il s’agit de consommer des aliments produits dans la localité, la région ou sur le territoire national. Il s’oppose au manger global, qui génère d’importantes émissions de gaz à effet de serre. En effet, pour parvenir au consommateur final, les marchandises provenant parfois de l’autre bout du monde transitent via des moyens de transports polluants.
Quant au circuit court, il est défini par le Ministère de l’Agriculture comme un mode de distribution direct ou n’impliquant qu’un seul intermédiaire. Le circuit court garantit plus de fraîcheur, réduit le transport et contribue à une meilleure traçabilité des produits. Il est tout à fait possible de manger local et en circuit court en même temps : si vous allez acheter vos produits chez un producteur de votre ville par exemple.
Il fait la part belle aux exploitants de taille réduite, se détournant des productions industrielles, de l’agriculture intensive et des marchandises importées. Il faut aussi savoir que les agriculteurs locaux évitent d’utiliser des engrais chimiques. C’est la garantie de manger bio.
Où trouver des produits locaux ?
En fonction de sa localisation, il est plus ou moins facile de se procurer des produits locaux. De manière générale, il faut se rendre sur un marché ou se déplacer chez le producteur pour éviter de nombre de déplacements je vous conseille de prévoir en amont une liste de courses afin de réaliser tous vos achats pour la semaine ou le mois. Dans tous les cas, cela renforce la vie communautaire et encourage le dialogue entre l’exploitant et le consommateur final.
Acheter des produits locaux sur les marchés
La place de marché réunit les éleveurs, maraîchers, bouchers, fromagers, apiculteurs, etc., venus écouler leurs marchandises. C’est le plus traditionnel des circuits courts et aussi le plus humain. Il s’agit d’un espace de rencontre où vous pouvez vous renseigner et vous procurer des produits du terroir.
Les cueillettes locales
Pour se rapprocher encore plus du km 0, il n’y a pas mieux que la vente directe à la ferme. De nombreux agriculteurs ouvrent les portes de leur exploitation aux consommateurs directs. Cette méthode de distribution est avantageuse pour eux, car ils n’effectuent ni transport ni cueillette.
Quant aux consommateurs, ils sont certains de trouver des fruits et légumes de saison. C’est aussi l’occasion d’en apprendre davantage sur les produits et d’offrir un moment ludique aux enfants.
Les coopératives agricoles
Vous pouvez également vous rendre dans des coopératives afin de pouvoir acheter directement des produits de qualités (comme des paniers, des fruits et légumes ou même des fromages) en provenant directe d’exploitation alentour sans pour autant vous rendre à la ferme.
Dernière possibilité si vous n’avez pas le temps de se déplacer, c’est de recourir à l’appli Epicery. Cette dernière propose une sélection de produits frais, provenant de commerçants de proximité.
Quels sont les produits locaux ?
Il est généralement admis que les aliments produits dans un périmètre de 500 km sont considérés comme étant locaux. Ils concernent les boissons, les viandes et les charcuteries, ainsi que les poissons. À cela s’ajoutent les fruits et légumes, les condiments, les champignons, les produits laitiers et bien d’autres. Ce mode de consommation vise à soutenir l’économie locale.
Pour savoir si un aliment est local, il suffit de demander s’il est habituellement produit sur le territoire. Le manger local implique de proscrire tout aliment exotique. Cela exclut toutefois les épices, le thé, le café, certains fruits, et les produits de la mer. Certaines villes de France ont comme spécialités des condiments, comme la moutarde, vous pouvez en profiter si vous habitez dans un tel lieu, sinon la production locale sera limitée.
Le local inclut également le textile, l’habillement, les cosmétiques, les jouets, les produits d’entretien et même les semences et les plants.
Manger local et de saison : le combo gagnant
Ce mode de consommation permet de renouer avec le cycle des saisons. Avec les marchandises exportées, il est possible de satisfaire toutes ses envies, indépendamment du mois dans l’année. Mais en mangeant local, les consommateurs sont sûrs de la qualité des produits.
Les produits à privilégier sont les fruits et légumes de saison qui bénéficient de conditions naturelles optimales pour se développer. Ils sont ensuite cueillis à maturité, après avoir mûri au soleil, et sont rapidement commercialisés. Les fruits et légumes ont donc plus de goût. Et en l’absence de longues périodes de stockage et de transport, leurs apports nutritifs sont préservés.
La consommation de fruits et légumes de saison permet aussi de redécouvrir des saveurs oubliées et de promouvoir la biodiversité. L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) estime que la culture intensive a contribué à la disparition de plus de 75 % des variétés produites dans le monde. Quand vous consommez local, vous encouragez les petits producteurs. Et en revenant à une manière de consommer