Surnommé le roi de la provoc, l’incontournable Banksy a toujours su impressionner tout le monde avec son art. Une renommée qui lui provient justement de ses peintures audacieuses. Pour porter haut le flambeau de ses idéaux, qui ne sont autre que la défense de la liberté et la lutte contre le capitalisme, il est prêt à s’incruster dans évènements à l’improviste ou à détourner des œuvres. Audace ou provocation ? Un tour d’horizon sur cet artiste qui a su se faire un nom dans l’impitoyable monde de la Street art ou l’art de la rue.
Une vie assez mystérieuse pour Banksy
Banksy a toujours été très mystérieux en ce qui concerne sa personne et ses origines. Car, jusqu’alors son nom à l’état civil demeure encore inconnu de tous. Néanmoins, tout le monde est d’accord sur le fait que cet artiste assez original, aurait vu le jour en 1974 dans la ville de Bristol en britannique. Encore que, vu la nature de ses œuvres, ses actes souvent illégaux et le combat qu’il mène, il est parfaitement normal que sa vie soit entourée d’autant de mystère. On ne peut même pas encore affirmer si c’est un homme ou une femme qui se cache derrière cet artiste de la rue.
Autrefois, Banksy faisait partie d’un groupe d’artiste spécialisé dans le graffiti dénommé « Bristol’s DryBreadZ Crew (DBZ) » dans sa ville natale. C’est d’ailleurs par le biais de ce groupe qu’il s’est un peu affirmé dans cette ville qui l’a vu naitre et grandir. Ses premières œuvres qui font en grande partie son histoire se retrouvent à Bristol. Notons qu’il s’est lancé dans le domaine artistique dans les années 90. Durant l’année 1998, Banksy décide de participer au festival « Walls on Fire », un festival de graffitis organisé à Bristol, dans un quartier portuaire de la ville. En 1999, l’artiste va plus loin en créant The Mild Mild West. Il réalisa ensuite, la première exposition de toutes ses œuvres qui a eu lieu dans le restaurant Severn Shed de Bristol en 2000.
Entre provocation et anarchisme avec Banksy
Banksy est un street artiste pur et dur. Au fil des ans et grâce à ses œuvres provocatrices, il se fait petit à petit un nom au-delà des frontières de Bristol. Avec les années qui passent, il réussit à convaincre les amateurs de la street art de son talent grâce à ses idéaux : défendre ses valeurs par le biais de son art. Son talent et son esprit provocateur ont fait de lui un artiste à part entière mais aussi entièrement à part.
Durant l’année 2004, Banksy a réalisé l’impression de faux billets à l’effigie de Lady Diana en lieu et place de celle de la reine en prenant soin de mettre « Banksy of England » à la place de Bank of England. Des faux billets qu’il a notamment éparpillé durant le carnaval de Notting Hill.
En 2005, il a fait en sorte d’exposer de façon clandestine ses créations dans le Museum of Modern Art (MoMa) au Louvres, l’un des musées les plus grands au monde. Ses œuvres se confondent tellement parfaitement aux autres qu’il y en certaines qui y sont resté des jours durant avant d’être découvert par les gérants dudit musée.
Mais, il faut noter que la rue demeure le lieu de prédilection de l’anarchisme de Banksy. En 2006, afin de démontrer son mécontentement et sa colère face aux traitements subis par les prisonniers de Guantanamo, l’artiste urbain fait entrer à Disneyland de Californie, une poupée gonflable qui portait un uniforme orange, en tout point conforme à celui que portent les détenus de cette fameuse prison. Les frasques de l’artiste ne s’arrêtent pas là, car, il continue à sa façon de défier les autorités en dévoilant son combat contre le capitalisme et autres.
Des œuvres qui impactent le monde entier
L’artiste a également déposé sa marque en Cisjordanie. Et ce, grâce à son dessin « Peace on Earth », réalisé le lendemain du jour ou Donald Trump a reconnu Jérusalem comme la capitale de l’Israël. Un graffiti qui montre deux anges braqueurs qui essaient d’élargir la barrière cisjordanienne. Banksy continue de faire œuvre utile avec son art malgré son côté un peu rebelle, dénonciateur et provocateur.